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Titre du blog : Et si Amour me veut faire mourrir en aimant..
Auteur : thyrana
Date de création : 21-01-2006
 
posté le 06-02-2006 à 22:34:57

Si douces...

Mauvaise ambiance, quelque chose ne va pas. L'harmonie se brise sans que je ne puisse rien faire. Chaque nuit, la même atmosphère... la peur, le doute et le froid... je ne rêve plus. 

 

Depuis quelques mois, mes yeux ne se ferment plus que pour voir de grandes demeures hollywoodiennes abritant d'immenses pièces... des corridors sans fins et des caves, plein de caves... ou les couloirs de la faculté, vide, sans âme, les amphis ouverts, des papiers et des feuilles de chênes jonchant le sol.

Et dans tout ces lieux un bruit, sourd, le même, un souffle, un râle... ces si douces créatures qui m'accompagnent désespéremment. Ils me terrifient. M'ont-ils déjà fait du mal ? Jamais... Je ne les vois que rarement et sous des formes diverses... parfois ils ne me voyent pas, d'autres fois ils sont derrière moi mais même lorsqu'il me rattrape, ils me laissent fuir... instinct de survie typiquement onirique ou expression d'un mal nécessaire ? un peu des deux sans doute...

 

Quand je le raconte... on ne s'inquiète pas, "Tu joues à tellement de jeu", oui, mais je n'ai jusque là jamais rêver d'armée romaine ou napoléonienne... Pourquoi eux ? Pourquoi aussi souvent ? Pourquoi quasiment tout les soirs ?

Je n'en ai même plus peur. Refaisant pratiquement tout le temps les mêmes rêves, je me complais à jouer un rôle dans un scénario que je veux toujours différent. Or, je ne connais que rarement la fin... au moment où je me réveille, tout à l'air d'aller au mieux : soit mon équipe est en sécurité sur le toit d'un immeuble, soit on arrive à fuir de la ville sur une jeep, soit je suis moi même transformé en créature... volontairement, soit on arrive à les décimer. Il reste pourtant toujours quelque chose, une petite crainte, un petit truc qui fera que je modulerais moi même mon rêve pour qu'il en reste encore, pour que le cauchemar ne se termine pas tout de suite. C'est l'impression que j'ai lorsque je rêve. 

 

La dernière fois, des vampires, pour changer, qui pénétrent dans un laboratoire immense que nous avions concu moi, une équipe de chercheur et mon ami, pour résister à toutes les attaques. Si je me souviens bien, ils arrivent par un sous-sol en cassant le mur qui était plus fin à cet endroit-là, et en détruisant une porte qui était restée ouverte par inadvertance. Là encore, je pressentais tellement qu'ils allaient arriver que je n'ai pas vraiment cherché la sécurité totale... quelque part, je souhaitais presque leur venue.

La fin de cette séquence n'avait rien d'optimiste : tout les chercheurs et les invités furent transformés... plus aucun humain n'existait. Pourquoi ne puis-je concevoir des rêves où ca se termine bien ? Et pourquoi surtout est-ce que je, mon inconscient plutôt, ne le veux pas ?

 

Ces rêves présentent toujours les mêmes paysages : des couloirs vides, des places vides, sans hommes. Juste une peur, la peur de ne voir arriver ces créatures... et pourtant, c'est moi, je crois qui les génère, c'est moi qui les sait là. Les personnes qui sont autour de moi se font toujours abattre les premiers sauf un petit noyau, lorsque je suis avec quelqu'un auquel je tiens.

Ces chers  créatures sont-ils donc la représentation d'une multitude de problèmes qui me hantent sans que je m'en préoccupe plus acitvement et plus sérieusement ? Serait-ce un rappel à l'ordre de mon esprit... ou un conseil, ironique, de faire enfin ce que je ne cesse de dire à tout le monde... au lieu de voir tout les soucis en blocs et de s'en traumatiser, les prendre les uns après les autres afin de les règler.

 

Est-ce possible actuellement ? Tout a l'air tellement imbriqué... il n'y a aucune différence entre toutes ces créatures... (Ne dit-on pas Zombie également pour quelque chose qui cloche ?) elles se précipitent toute dans une cohue épouvantable... affronter tout cela n'a pas l'air de mon ressort... même si dans la réalité, il me semble que je le peux... ou disons que je n'en ai pas trop le choix.