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Titre du blog : Et si Amour me veut faire mourrir en aimant..
Auteur : thyrana
Date de création : 21-01-2006
 
posté le 10-02-2006 à 17:29:58

Rencontre avec...

Il y a très longtemps... dans une nuit capricieuse... j'ai croisé son regard et sans pouvoir répondre... il a hurlé en mon esprit... sa langue n'avait pas de mots... il n'avait ni lèvres, ni corps... juste un son... une sensation...

 

Rencontre avec...

 

 

Tu es Lâche, vil penseur

Car, pour un coeur isolé,photo

Tu viens d'abattre ton coeur,

Esprit de ton secret.

 

Celui qui faisait force,

Même quand on ne l'avait plus,

Apparaît sans écorce,

Insatisfait et déçu.

 

Vois que le temps m'a pris

Pour te forger un "toi"... 

Vois combien tu m'as trahi,

Et par cela même, ta Loi.

 

Vois ton impuissance,

Résultat de ta perte.

Vois toute ta puissance,

Qui, à jamais, déserte.

 

Tu n'es qu'un corps vacant

Et au-delà des mots,

Tu n'es qu'un être errant

Sans beaucoup de drapeau.

 

Parmi donc ces sieurs,

Au coeur déjà servi

Tu épouseras ta soeur,

Ta véritable amie.

 

Mais c'est plein de douleur

Qu'un jour tu comprendras

Que par dix ans de coeur

Combien coûte un seul bras.

 

Tu es faible, petit homme

Car tu as rejeté,

Le seul pacte en somme

Que tu pouvais signé.

 

Quel pacte ? Celui d'être honorable.

Celui de pouvoir dire, Je le suis !

J'en suis capable...

 

Mais outre ce fait qui nuit

Et nuira à jamais...

Tu as sauvé un couple,

Encore un autre... Brisé ?

 

Regarde un peu l'avenir

S'affichant à tes pas.

Il ne peut que conduire

Au seul intérêt : trépas.

 

Tu n'as d'encre aujourd'hui

Que pour démolir ton ombre

Il est seul mais lui luit...

Dans un reste fort sombre.

 

Il t'appelle et te crie :

"Personnage, rend ton corps !"

De ta langue, interdit

Tu répondras sans efforts.

 

Tu hurleras en silence

Car Je t'ai bien formé.

Tu pâtiras et je pense

Que tu finiras mort née.

 

A qui la tâche de te soulever ?

A celui qui s'en va ou qui a tout donné ?

Serait-ce encore à moi que se tourne ton nez ?

Alors détourne le donc, car moi, c'est fait.

 

L’enfer cherche lueur

Dans un homme, un vrai.

L’enfer n'a point de cœur.

Continue à errer.

 

Tu voulais ta pucelle,

Eloquente à ses heures,

Tu la voulais, c'était elle !

Comble de mon malheur…

 

Tu es seul, pauvre fou !

Avec ta peine et tes regrets…

Tu es loin de mon goût...

Et des espoirs passés...

 

La glace ne tarit plus de le rappeler :

Tu as perdu tes rêves

Et moi, une éternité !