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Titre du blog : Et si Amour me veut faire mourrir en aimant..
Auteur : thyrana
Date de création : 21-01-2006
 
posté le 12-02-2006 à 21:52:13

Avant 40...

Ces trois derniers jours, j'ai procédé, et je pense que ce n'est pas fini, à une recherche sur deux sujets particulièrement intéressant sur la fameuse période, mais néammoins encore trop peu connu, de la Première et Seconde Guerre Mondiale.

 

Je ne parlerais pas ici de l'aspect évènementiel mais de l'aspect politico-militaire de cette période par le biais de trois organismes renfermant un foisonnement d'informations : le 1er étage de la Chambre de Commerce de la Ville de Marseille possédant un bureau d'archivage sur l'activité maritime en méditerranée assez impressionante, le Service historique de l'armée de terre situé à Vincennes mais disposant de plusieurs relais informatiques ou l'on peut y consulter ces archives dont Arles, Clermont-ferrand, Nice et Bordeaux et la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine de Nanterre. 

 

Nous avons, avec un ami de Master, procédé au recensement des punitions et des dégradations punitives réalisées dans l'armée britannique lors des mutineries de 1914 à 1920. J'ai proposé à mon ami, afin de donner plus de relief à son mémoire, de replacer le débat dans le discours historiographique. Le questionnement qu'il a choisi d'adopter s'avère poser le problème des cours martiales britanniques lors de la 1er guerre mondiale ainsi que leurs conséquences institutionnelles et humaines. 

 

Dans le même temps, notons que je devais moi-même travailler sur les Conceptions militaires du Colonel De Gaulle dans les années 30. Pour cela j'ai mis en avant le questionnement suivant : Etait-il réellement novateur pour son époque ? Quelle est la part de mythification s'il y en a une ? Avait-il la solution ? Bref... le problème (pour moi, hors compte rendu) était de savoir si De gaulle avant sa position de Grand Général, Chef de la Résistance Officielle de la France, c'est à dire avant la défaite de 1940, était déjà De Gaulle. Dans le même temps, cela me permet de mettre en lumière cette défaite et, au lieu de la fuir comme une honte nationale et humaine, de la voir comme un sujet de réflexion et d'Histoire. 

Je parlerais donc prochainement de ces deux sujets séparement dans les prochains jours.