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Titre du blog : Et si Amour me veut faire mourrir en aimant..
Auteur : thyrana
Date de création : 21-01-2006
 
posté le 02-05-2006 à 01:07:44

Fête aux imbéciles...

Premier message en cette palpitante rentrée qui promet de nous irriter tous et toutes. Que dire... le sentiment si complexe de l'angoisse devient anodin devant le resserrement soudain qui provient de mon estomac.

Demain, enfin, je revois les profs, les classes blanches avec (ou sans, faudra voir le niveau de nettoyage) quelques tags, les horaires décalés, les journées pleines, les journées vides... je me prends tout ca en pleine poire dans un silence infernal... fini les journées classiques où on sait que hier ressemble à demain, fini les petits plats qui me filaient mal au dos et à la tête pendant six heures (mais qui me rendaient fier d'avoir triomphé du fouet !), fini le temps perdu...

 

Demain, tout recommence... pour deux mois.

 

Deux mois d'acharnement intellectuel autour d'un même programme alors même que le temps imparti s'est rétrécit... est-ce normal ? oui - non... chacun trouvera ses arguments... oui ! dira le conservateur, si les étudiants se mettent eux-mêmes les batons dans les roues, ce n'est pas au programme de s'adapter à leur petit "coup de gueule" de jeunesse désoeuvrée (et désoeuvrante)... non ! dira le libéral, l'expression de la jeunesse est vitale pour une société, nouis devrions plutôt adapter cette société pour les aider à s'exprimer sans que cela n'entache leur progression professionnelle..

 

Pour ma part je constate, sans plus : des cours multipliés donnant des semaines surchargées, des examens dans les cours, des contrôles continus, les étudiants travaillant à côté obligés de repasser en septembre -faute de temps-, des facultés dévastées, une bibliothèque qui a réouvert au début du mois seulement... et un gouvernement qui a réussit à faire passer sa loi... en gardant la tête sur ses épaules avec l'emploi du terme de "remplacement" pour un article qui n'était pas vraiment, lorsqu'on la lit en entier, le centre de la polémique sur la Loi sur l'égalité des chances. 

 

Alors, ami étudiant, devant le déplorable spectacle qui fût celui de vôtre débacle, je me garderais bien si j'étais vous de parler, comme je l'ai entendu de tout côté, de VICTOIRE car il n'est question ici que d'une seule défaite : celle de l'homme, à tout âge, en tout temps, à toute occasion, et il n'y a pas besoin de loi pour cela, il a encore fait preuve de son insuffisance.

 

En ce jour de la Fête du travail... triste spectacle... rappelons-nous de ces jours non comme un mouvement étudiant mais comme les jours où j'aurais crier "CONNARD" (sans trop le vouloir d'ailleurs) et où j'aurais pu, si je n'étais pas en galante compagnie (remarquez que j'aurais pu faire ce que je voulais, elle était toujours de dos) éclater la tête du mec devant moi (je me serais fait très certainement démolir du reste) juste parcequ'il avait le toupé de critiquer le système républicain en France... C'est là où j'ai compris que devant un étudiant, c'est plus sa logique et sa manière de penser que j'aborre plutôt que les idées qu'il défend où moment où je lui parle...

 

Moi... défendre la République... M'auront vraiment tout fait faire...