C'est terrible.
Je me rends compte que cela fait maintenant 2 ans que je mène une lutte intérieure sur le même sujet affectif... et que je ressasse les mêmes thèmes dans mes poèmes.
Tout ça parceque je me pose les mêmes questions et que je suis confronté au même problème : le manque de pureté autour de moi.
Bon, certes dis ainsi, on a l'impression que ça tourne à la prêtrise... mais c'est en effet un thème fondamental dans ma vie. Certes, l'esprit chevaleresque conduit souvent vers la glorification du sacrifice pour sa dame... autant qu'elle puisse encore être une dame.
Mais que faire lorsque celle-ci s'affiche en méduse, perverti par ses serpents, avec une peau d'écaille, et un regard pétrifiant ? Jusque là, j'avais toujours vu cette immobilisation comme un arrêt dans le temps, une manière de rompre le stress dans nos vies torrentielles... de nous figer devant la même image du bonheur...
Qu'en dire aujourd'hui ? la fixation touche autant la peau que le coeur et conduit inéluctablement vers la mort... une mort froide... sans gloire... sans combat... sans champ de bataille, sans même voir son ennemi. Juste elle. Ses armes. Contre moi. Et moi, sans armure, pour elle.