posté le 24-01-2006 à 11:28:37

Deux natures.

photo J'abandonnerais un sac,

Mon Coeur, éparpillé,

Coeur d'une seule vie,

Au seuil d'un arbre

Creux et peu aimé.

De quatre pas sensés

Tes mains iront trouver

Lêvres ! embrassez-le...C'était un messager.

 


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posté le 23-01-2006 à 13:30:15

Debout !

photo

 

Un instant de passion.

Sans réflechir, j'ai écris ce que j'éprouvais, sans rien lui dire, je lui ai envoyé. Ces hommes qui s'efforcent de relever cette fleur gigantesque m'ont fait penser à la fois à un acte révolutionnaire et à un acte de sacrifice. C'est ainsi que plusieurs images m'ont pénétré lorsque j'ai apercu cette illustration : des ouvriers execédés portant le drapeau rouge de la révolution sous la Commune, une nation unie pour sauver son honneur malgrè la Défaite, un homme nommé Jesus portant une Croix trop lourde au nom de sa vision de l'humanité, des soldats en pleine brousse allant rechercher un équipier resté en arrière, sous le feu ennemi. Dans tout les cas, c'est là l'idée de passion.

Quelque soit la manière dont on l'écrive. On se rend compte qu'il s'agit là du même sentiment. Il s'agit bien de se dépasser, d'omettre les difficultés, d'accepter sa douleur et de refuser la fatalité de sa condition pour remettre, coût que coût, sa fleur debout. N'y a-t-il donc pas de sentiment plus noble ? certains vous diront que c'est de la folie, de l'aveuglement irraisonné... peut être... Si l'on se place par la Raison, il est certain que l'on ne pourra pas comprendre puisqu'il ne s'agit pas ici de réfléchir. La noblesse, le respect et la confiance ne sont commandés, d'après moi, par aucunes règles. La réflexion engendre la connaissance des risques ainsi que la peur de les encourir et donc, souvent, le refus de les encourir.  

 

Le petit poème sur le coté a été écris sur le moment sans trop savoir s'il était adapté avec l'intensité de ce que j'éprouvais alors pour cette personne. Sans doute était-il bien loin de formuler mes exactes pensées. Je pense toutefois qu'elle les a comprise et retenu. Nous avions rarement besoin de beaucoup parler pour exprimer nos sentiments... trois mots soufflés au coucher, un regard échangé au réveil, une main effleurée par envie, une autre par besoin...

 


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posté le 23-01-2006 à 11:50:42

Croire en son objectif.

photoTout droit sorti de Rome Total Wars lors d'une bataille réalisée il y a longtemps pendant les vacances, cette image aussi rappelle que, quand on a un objectif, il faut jamais baisser les bras... Cet hoplite attaquant une ville egyptienne à lui tout seul en est un exemple flagrant.

BRAVO MON GARS !

(bon d'accord.. là pour le coup, il est un peu mal barré..)

 


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posté le 22-01-2006 à 16:30:31

Regard sur le passé.

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Première utilisation de photoshop - Commentaire : Je t'aime.

Posée sur mon bureau lors d'un instant de départ, je n'ai plus jamais pu m'endormir sans y poser les yeux une dernière fois.

Dans mon bonheur, dans mes malheurs, il m'accompagne, sûr de ces paroles.

Après quelques résultats moins concluants, l'artiste a réussi son coup de maître pour quelqu'un à qui il avait voué son âme, comme quoi... il ne faut jamais relâcher ses efforts même lorsqu'on ne compends rien, même quand on est dans le flou, l'important c'est de persévérer jusqu'à aboutir à ce petit déclic qui nous fait atteindre notre objectif... il y a beaucoup à apprendre de cette petite image.

Merci à celle qui l'y a posé.

Cela m'a touché comme jamais.

Sain, simple, spontané, passionel, dédicacé et complice... les couleurs palissent et se ternissent peu à peu... toutes peintures a sa deuxième couche, encore faut-il avoir envie de gratter.

 


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posté le 22-01-2006 à 02:40:57

Et si...

J'ai eu l'idée de ce titre et de sa formulation classique en relisant un passage particulièrement amusant du Bourgeois Gentilhomme dont je vous propose un extrait ici :

____________________________

Acte II, scène 4

Monsieur Jourdain :Je vous en prie. Au reste, il faut que je vous fasse une confidence? Je suis amoureux d'une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m'aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds.

Maitre de Philosophie : Fort bien.

M.J : Cela sera galant, oui.

M.P : Sans doute. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ?

M.J : Non, non. Point de vers.

M.P : Vous ne voulez que de la prose ?

M.J : Non, je ne veux ni prose, ni vers.

M.P : Il faut bien que ce soit l'un, ou l'autre.

M.J : Pourquoi ?

M. P : Par la raison, Monsieur, qu'il n'y a pour s'exprimer que la prose, ou les vers.

M.J : Et comme l'on parle, qu'est-ce que c'est donc que cela ?

M.P : De la prose.

M.J : Quoi ? quand je dis : "Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donner mon bonnet de nuit", c'est de la prose ?

M.P : Oui, Monsieur.

M.J : Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet: Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour; mais je voudrais que cela fût mis de manière galante, que cela fût tourné gentillement.

M.P : mettre que les feux de ses yeux réduisent votre coeur en cendres; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d'un.

M.J : Non, non, non, je ne veux point tout cela; je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour.

M.P : Il faut bien étendre un peu la chose.

M.J : Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles là dans le billet; mais tournées à la mode; bien arrangé comme il faut. je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre.

M.P :On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour. Ou bien : D'amour mourir me font, Belle Marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d'amour me font, Belle Marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beau yeux, Belle Marquise, d'amour me font. Ou bien : Me font vos yeux beaux, belle marquise, d'amour.

M.J : Mais de toutes ces facons-là, laquelle est la meilleure ?

_________________________

Je vous laisse chercher sa réponse.

Molière avait son idée. j'en ai une toute autre mais on ne conteste pas un maître de l'écriture classique.

Il se trouve que ce dernier échange m'a donné l'inspiration pour écrire le titre de mon espace comme pour écrire un de mes poèmes.

Et si Amour me veut faire mourir en aimant... pose à la fois la question, l'hypothèse et la réponse à de nombreuses réflexions passionnelles qui dépassent le cadre de son expression.

Comme dans beaucoup de mes phrases ou d'expressions dont je suis à peu près content, tous les mots comptent.

Je ne livrerais donc aucune explication. Comme pour la réponse de M. Jourdain... chacun est libre de savoir quelle est la meilleure signification pour cette phrase.. 

 


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