posté le 09-03-2006 à 00:34:42

God Blesse.

vive les pompiers !
 
 
Allégorie de notre planète... tout s'écroule et une seule chose nous préoccupe, notre image.
(enfin bon j'avoue quand même, vue comme ca... ca fait bien marrer...)
 
 


Commentaires

 
 
 
posté le 08-03-2006 à 19:24:34

Union indispensable, et impossible.

Anti-communisme
 
 
J'inaugure cette nouvelle catégorie avec une affiche qui va bien avec l'ère du temps, je trouve. A l'heure où les ouvriers cherchent à étriper les patrons à chaque fois que ceux-ci tentent une réforme des statuts sociaux, à l'heure où les étudiants, pensant avoir un quelconque poids politique, font de la marche à pied urbaine deux fois par semaine avec des banderoles achetées chez Sporelec, à l'heure où les patrons respirent l'air frais des usines polonaises pour faire du bouche à bouche aux entreprises françaises, mourrantes, regardons cette affiche.
Souvenons-nous.
Souvenons du bon temps des nécessités face à la guerre. Diable que l'industrie marchait bien ! Et quelle coalition face à l'ennemi lors de la déclaration de l'Union Sacrée entre les partis politiques et dans les milieux sociaux ! Encore une aspect positif de l'action guerrière : quel ennemi avons-nous aujourd'hui ? les ouvriers ont les patrons, les patrons ont les ouvriers, les étudiants ont le gouvernement, la gauche a la droite, la droit a la gauche... classique. 
Pas d'ennemi, pas d'union, pas d'union, pas de paix sociale. la problématique actuelle reste donc comment obtenir la paix sociale dans ce climat de paix politique perpétuelle qui est, lorsqu'on regarde l'histoire, totalement étranger à l'homme !
 
 
Car, aujourd'hui, cette utopie est irréalisable.
Pourquoi ? Parceque les ouvriers ne verraient dans les patrons qu'un corps de vilains "puissants" qui veulent boire leur sang à chaque fin de mois en leurs sucrant leurs salaires, parceque les petits et moyens patrons qui essayent de faire ce qu'ils peuvent se feront toujours démolir leurs images par les patrons des grandes firmes (qui eux, il est vrai, s'en foutent un peu du petit personnel), parceque chacun campera sur ces positions et ne voudra pas évoluer, parceque ces conditions sont essentielles pour que les syndicats continuent de fonctionner... les critiques s'accumulent et l'opposition... fidèle à son poste... s'oppose.
 
Tout cela est rarement construtif d'une société qui se cherche. Ainsi, on est pas prêt de se trouver, économiquement du moins.
Or, soyons honnête, qui serait capable d'affirmer que si demain il gagnait 3 millions d'euros, il fonderait une société et qu'il embaucherait l'ensemble des ouvriers d'une ancienne société délocalisée ? personne, tout le monde s'en fout, et je le comprends bien. Admettons notre égoîsme... et alors nous pourrons manifester... contre nous même.  
C'est pourquoi cette affiche est pure propagande. 
 


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ptineo  le 05-01-2007 à 01:25:11  #

tu es tout a fait dans l'esprit de ton époque. je veux palper et avoir de beaux objets toute façon je ne peux rien faire et le marché est la solution ultime... s'il y a des vérités éparses dans ce que tu dis, tu ferais mieux de lacher ton blog et voir ce qu'il se passe dans ton quartier niveaux bars, assos, ptis commerces. ou au contraire dans certains milieux blindés, si tu peux entrer. heureusement tout le monde ne pense pas comme toi et continue d'agir. tient regarde.. même aux US ça bouge ;-) allez réveille toi le monde est pas si simple.

édité le 05-01-2007 à 01:31:17

legolas  le 02-05-2006 à 12:36:45  #

c'est pure propagande, mais c'est dommage Clin doeil il faut dire que le ton de l'affiche est, lui aussi, un peu vieillot Clin doeil

Joli article, joli blog !

 
 
posté le 03-03-2006 à 12:17:54

Haut-les-chiens !

Haut-les-chiens !
 
Il n'y pas à dire, les méthodes de la police américaine sont vraiment incomparables... voilà qui a de quoi faire pâlir nos plus grands ministres de l'intérieur.
Mais pourquoi n'y avons-nous pas pensé plutôt ?
 


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shadow  le 07-03-2006 à 11:31:03  #

Sympa cette photo, mais on sait jamais, peut-être que ce chien cachait une arme! :}

 
 
posté le 02-03-2006 à 10:50:45

l'âne-ange

Il est des instants qui nous paraissent lointain et irréel. Nous avons du mal à nous dire non seulement qu'ils ont existé, mais surtout qu'ils furent si important à nos yeux. Cela nous parait tellement anecdotique lorsqu'on voit l'ensemble du chemin qu'on a parcouru depuis lors.

Des personnes passent ainsi, on leur parle, on s'échange quelques mots... ca va loin... là où l'on ne contrôle plus. Alors on se laisse guider... et on en vient parfois à écrire des choses... des mots qui naissent en nous sans qu'on ne les attendent... des sensations, une perception nouvelle des objets, de l'objet qui nous a percuté. Nos écrits nous semblent vivants et il nous révèle ce que nous ne voulons point dire, point penser, point vivre.

Souvenir d'un rire, d'une voix, d'un sourire, d'échange et de larme... Ces moments resteront toujours profondemment encrés en nous, même s'ils nous semblent incohérents... inutiles... flous... aujourd'hui.

J'ai hélas perdu l'ensemble de ma correspondance. Il m'en reste quelques mots ici et là, quelques poèsies, que je trouve parfois maladroite, mais, je le redis, je me décide aujourd'hui à ne point les retravailler... je ne voudrais en rien froisser la sincérité de ces instants. Ce poème, accouché, a beau posséder des facettes qui ne me conviennent plus à mon présent... il reste le miroir entier d'un passé très lointain.

Je dirais donc seulement merci.

Merci à celle que je ne re-verrais sûrement plus.

 

Chère ange,

 

Plus de nouvelles, la contrainte du temps,

Et, éternelle contrainte de l'amant,

Je vous écris de même, en attendant

Que vous retrouviez par mon coeur

Les pensées d'antan

Qui brisaient nos frontières

Et nos corps s'enlaçant,

Eclataient les barrières

De nos corps fixes, et du moment.

 

Arpentant mes pensées,

Je retrouve ce serment 

Figé comme le marbre

Erigé sur mes lèvres

Vos rires comme des chants

Répondant à mes fièvres

Dans les plus grands tourments

Vous êtes sujet des rêves

Qui m'ont parlé longtemps

D’un homme bientôt orfèvre 

Et d'une femme toujours diamant.

 

Yeux sans les yeux

Retenus jusqu'au coeur

Main sans la main

Allié dans les sens

Lettre par lettre,

Il m'appelle, agissant,

Tantôt en berceuse

Tantôt haranguant

Ne faisons pas semblant

Vous aimez comme j'aime

Si doux, passionnément.

 

 Ces paroles dictent ma vie

Ces souvenirs disent la Vie

Que j'ai pu espérer, un moment... 

 

Le puis-je encore, amour ?

Dès lors que nos instants s'épuisent...

Dès lors que notre amour s’enlise...

Dès lors que nos yeux ne lisent...

Plus jamais notre présence...

Plus jamais notre essence...

Le puis-je encore, amour,

Quand nous sommes loin de nous ?

 

Pourrais-je le croire, amour,

Douce clarté de cette nuit,

Quand vous me répondrez,

J’attends, et j’ouïe.

 

J'envoie missive au sort

Qui pourra décider

Seul maître de ce port

Il m'aura ordonné

De désigner l'amour

Et je lui ai montré

Que désigner est court,

Il fallait déclamer.

 

 


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shadow  le 07-03-2006 à 11:35:02  #

Même s'il ne te convient plus, ce poème reste tout de même magnifique. Bravo :}

 
 
posté le 01-03-2006 à 19:03:47

Vivre ensemble !

Un intervenant rappelle que dans une interview donnée à Henri Amouroux (en 1964) de Gaulle avait ainsi jugé Hélène de Portes (Maîtresse de Paul Raynaud) : "C’était une dinde, comme toutes les femmes qui font de la politique".

 

Je reviens sur ce grand personnage quelques minutes qui est un prétexte, je l'avoue, pour élargir l'idée qu'il émet ici. 

 

Cette phrase, lancée dans un moment de fureur et d'excès est à l'image de la pensée de toute une époque qui a voulu écarté les femmes du milieu politique.

Hmmm... "écarté" ? est-ce bien le verbe approprié ?

 

Nous l'avons dit il y a de cela une semaine, la femme depuis longtemps est mis à l'écart de par sa condition physique : l'armée et la guerre ont toujours construit la nature du pouvoir politique. Autour du guerrier, de l'homme fort, se greffe une aura, une légitimité sacerdotale qui tire ses bases des dogmes catholiques... jusque là... où donc peut-on voir ne serait-ce qu'une place infime à la gente feminine ? Nulle part. Or, ne nous leurrons pas, elles ont toujours eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de place mais non officielles.

 

Quand on se dit que les mentalités publiques évoluent dans le même sens que l'évolution politique, d'après les aspects cités plus haut, on comprend pourquoi on ne pouvait pas intégrer officiellement dans les charges de l'Etat.

"On" est ici très large. A la fois informel et intemporel, "on" signifie l'ensemble des évènements et des pensées, l'évolution générale de la société et des mentalités masculines, certes, mais également féminine. Ca n'a jamais été directement les hommes qui ont mené une politique anti-feminine : exclure les femmes du trône par exemple est comme construire une monastère parcequ'on a peur du salut de son peuple, cela fait parti des croyances et des pensées d'un certain temps. Je ne dis pas que ce fût le cas pour tous. Certains cas pourraient aisément prouver le contraire mais au niveau de ce débat au lieu d'aller chercher dans l'évènementiel, je crois qu'il vaut mieux se concentrer sur les mentalités et les croyances.

La femme elle-même n'a jamais cherché, en France, à s'imposer et à rafler les titres qui ne lui revenaient pas. Or, encore une fois, est-ce pour cela qu'elles ont renoncé aux pouvoirs de ces mêmes titres ? Non, certainement pas.  

Ainsi sera donné des titres, certes pompeux, mais secondaires significatif de la régence, d'un pouvoir donné aux femmes pour un temps restreint, et seulement lorsqu'on en a vraiment besoin....

 

Le Royaume des francs, le royaume de France, l'Empire Francais, la République Française s'est ainsi bâti sur ces valeurs et on les retrouve encore aujourd'hui dans le rôle parfois "people" de ces demoiselles.

Faut-il le regretter ? L'évolution des systèmes politiques, menant de l'élu du destin et des évènements à l'élu du peuple, donne la possibilité à toutes personnes de s'imposer à la place du souverain de France. En cela, la Révolution Française présente réellement une rupture et c'est surtout, au niveau des femmes, la première guerre mondiale qui vient la confirmer.

 

Faut-il intégrer cette évolution ? De grès ou de force de toute facon, elle est là. L'égalité homme\femme dans la politique est chose naturelle et tout à fait légitimée par l'évolution de nos sociétés. Elles ont toujours eu une place dans la politique et ce qui reste regrettable, c'est que l'on parle de "combat" encore aujourd'hui dans ce contexte. Je dirais plutôt qu'il faut enterriner l'évolution entre les femmes de l'ombre de l'ancien régime et les femmes ouvertement politique de nos jours. Les femmes ont en effet toujours été politique.

Elle se décide à changer de perspectives... certes. Comme les hommes, si elles en ont les capacités, il serait injuste de balancer des arguments de machisme pure juste pour les décribiliser. Non, il y a d'autres arguments plus contructifs à avancer non pour les effacer de ce monde mais pour leur retirer une accession, une seule.

 

photo

En effet, il est certain titres d'Etats, de pouvoirs disons.. suprêmes qui ont trait à l'Etat en lui même et qui ne serait leur être attribué. Dans tout régime monarchique... il faut une tête, une tête unique, garantissant la sureté et la cohésion nationale.

Il me parait évident que les capacités doivent être loués pour tous, homme, femme, enfants, pingouins... Mais la présidence de la République, digne héritière dans la logique de la Vème république, de l'Empereur, du Roi -Roi guerrier,Roi soleil, Roi sacré- du Chef de guerre, contient quelque chose de plus. Ce concept a en effet été élaboré deuis les premiers temps des rois francs pour louer plus qu'une capacité, plus qu'un pouvoir, une souveraineté, l'Etat. Que l'on considère que la personne soit apte ou pas a donc, en France, bien peu d'importance, notre image de l'Etat, sa construction et sa force tire sa génèse d'une continuité. Cette continuité a trait à notre identité nationale, nous ne pouvons y déroger sans nous rejeter nous même.

 

Bon, soit, ouvrir sur cette citation de De gaulle pour parler de cela est... audacieux de ma part.... et reste loin de ma pensée... mais c'était juste pour placer cette phrase que je trouve amusante... autre temps... autre moeurs... tout évolue... j'ai déjà préparé mes valises..

 

*ici l'image du supplice de Brunehaut prend tout son sens. Après avoir réaliser sa vengeance, elle cherchera à outrepasser ces droits en dirigeant l'ensemble de la Neustrie-Austrasie-Bourgogne... bien mal lui en a fait car l'ensemble de l'aristocratie, maire du palais, Roi de neustrie et charmants oncles de la dynastie mérovingienne ont regroupé contre elle toute un stratagème pour la châtier : elle fut mis nue sur un cheval blanc, traînée ainsi dans tout le royaume, puis, attaché à l'arrière-train dudit cheval, mouru déchiqueté.

 


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