posté le 24-09-2009 à 23:09:14

Traits


Je t'aime, c'est le souffle chaud qui seul lance l'esprit
Je t'aime, un brin hagard, il évoque et tient la nuit
Je t'aime, aucun soupçon sur l'heure, il faut tantôt l'éveiller
Je t'aime, fatale ambre de couleur, elle, qui me la donné.
 


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photo-montage  le 25-09-2009 à 08:27:22  #   (site)

Bonjour,
je fais des montages photos a partir de vos photos perso,si l'envie vous dit, vous pouvez faire un p'tit tour sur mon blog...
Bonne journée...A bientot..

 
 
posté le 25-08-2009 à 23:59:36

Inconsistance.

Quelle étrange impression que de comprendre sa position dans le monde. Un jour on se croit entouré, un autre jour, on est isolé, le jour d'après, on est mort.

 

Se rend-on bien compte de ce que nous vivons lorsque nous sommes heureux ? N'avons-nous pas cette inéluctable impression qu'il n'y aura pas de fin au bonheur ? Peut être.

 

Tout à coup, tout semble logique, tout s'emboite immanquablement. Si ceci se passe ainsi, c'est parcequ'il y eut ceci, ceci, cela et ceci. Je suis alors peut être comme ça. Je pense qu'il y a un ordre dans les choses qui veut que le monde soit formé par deux sortes de personnes : ceux qui reçoivent et ceux qui donnent. Au premier sera donné la joie, l'inconscience, la naïveté, la méchanceté, l'âpreté, la parole, la confusion ; au second sera donné l'intelligence, le silence, la tristesse, la tendresse, l'écoute et la délicatesse. Toute personne a son tampon. Personne ne peut changer.Il existe deux versions de l'être humain, décliné en bien, décliné en mal. Construit sous les rayons du bonheur, ou ceux de la tristesse.

 

Le problème c'est qu'ils sont amenés à vivre ensemble. Les uns font souffrir les autres mais sans relation de cause-effet, rien est conscience... c'est une combinaison instinctive, quasiment mathématique. Certains vont vers les autres. D'autres se retranchent au plus près du miroir.

 

Certains savent ce que c'est qu'aller vers l'autre pour lui-même, et non pour satisfaire un besoin social. Ca ne sert à rien de produire des amitiés stériles... des bagages que l'on ressort lorsqu'on a besoin d'un réseau. Il faut aller vers l'autre pour lui. S'ouvrir à ses émotions, ses motivations, sa logique. Certains savent le faire et le font. D'autres se construisent par les autres et attendent que des gens honnêtes viennent vers eux. On apprend rien des gens honnêtes, on ne fait que pomper de l'honnêteté à bon prix mais les premiers ne retiennent de cette honnêteté qu'une garanti pour eux-même, une manière de se soulager, de toucher du doigt quelque chose qu'ils n'auront jamais.

 

Il s'agit du jour le plus triste de ma vie. Un jour où l'on fait le point. Un jour avant d'autres qui seront pires. Un jour sans monde, un jour vide. Le jour d'une naissance miracle qui n'aurait peut être jamais dû avoir lieu. Le jour d'une erreur. Une erreur qui a changé la vie de plusieurs personnes mais qui l'auraient sûrement arrangé pour d'autres. Une erreur qui sera arrangée, sûrement bientôt, je ne sais pas. Je l'espère souvent. Pourtant je n'ai pas l'impression de m'être abandonné, au contraire. Je ne me suis jamais perdu. J'ai toujours été fidèle à moi-même, à mes principes. Tant de choses ont parfois perverti mes actions... c'est vrai... mais jamais, il semble, au fond je ne suis passé chez les premiers.

 

Aujourd'hui, for de cette re-découverte de moi-même, je me dis que l'avenir est peut être derrière moi. Ce jour conclut une profonde réflexion. J'ai retrouvé à la fois cette impression d'étranger parmi les miens, mais également cette sensation d'instabilité, la vision que je ne suis fais que pour attendre, chez les autres, chez moi-même.... attendre ce qui n'arrivera jamais. Je suis peut être voué à la déception. j'ai retrouvé le dégout et l'amour des autres, j'ai retrouvé la négation du moi... l'absence du souci personnel.... puisque de toute façon personne... jamais personne... même la personne qui m'aimera le plus au monde, ne s'en souciera jamais vraiment.

 

Etrangement, cette sensation donne une grande force. La force du retrait, de l'effacement. Rien ne peut atteindre ce qui n'existe pas. En même temps, j'ai pratiqué cela dans son excès. C'est pathétique. Pathétique parceque ça devient démonstrative d'une souffrance. Or il s'agit d'appliquer l'exemple même de la neutralité. Une neutralité d'abord positive... ensuite expressive et détendue.... enfin apaisante. La froideur dans la gentillesse... le désintérêt dans l'entraide... l'insouciance dans le conseil.... comme une ange qui passe, sans bruit... et ne s'arrête jamais.

 

 


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posté le 11-04-2009 à 02:52:58

Mais maintenant...

Je me souviendrais à jamais de cette nuit sanguinaire, où le couperet s'abat sur une image déjà peu reluisante. L'évènement a vu la tête du personnage tranché... brutale révélation... triste compréhension... écorchure définitive...

 

D'un toucher insolent place l'orbe généreux

Sur l'obscure silence

Et épate par sa joie

 

Quand l'hirondelle méprise l'indolence

Ecrit sur ta pomme son triomphe

Etourdi

 

Des années ont passé

Sans que tu ne saches éveiller

Dans l'attitude lassive

cette langue assoupie

Et dans l'obscurité de cette veine abrasive

tu as émietté sa peau frêle au printemps endormi.

Ramasse pleurant dans le ciel éloquant

la certitude éclose de son âpre rictus

Et oublie dans l'aisance ce bonheur infini

Qui porta la jouissance éreintante et fictive

Jusqu'au râle éperdu de ce lointain sourire.

 

Pais, ventre ouvert, le vert partage d'Aphrodite

Et hume sans mot dire l'herbe fraîche d'Himéros,

Reprends encore, les grains fécondés d'Anubis

Qu'apporte l'enfant sage aux aveugles d'hubris..

 

Empli de lumière, médisant crucifix,

Répondant à l'appel de la douce Passion,

Insertes-toi, anodin, dans l'ultime cavité

Et révèles au grand jour ton inutilité.

 

 


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posté le 22-03-2009 à 04:02:14

Une goutte 1

La route nous a mené là où les ronces ne pleurent plus
Là où les vagues ne font plus de remous
Là où le sentier s'arrête
Arrêtons-nous
Nous sommes hier.
Fallait-il y penser ?
Vivre sans savoir et espérer ?
Tu sens l'espoir guidé mes cris...
Mais tu es loin.
Plus rien à râcler dans le crachoir,
Briser les rêves et l'excès d'art,
Pour finir sevrer; l'abysse au corps
Et rêve d'aimer, même si c'est mort.
 


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posté le 28-12-2008 à 19:49:08

Tes tois.

C'est terrible.

Je me rends compte que cela fait maintenant 2 ans que je mène une lutte intérieure sur le même sujet affectif... et que je ressasse les mêmes thèmes dans mes poèmes.

Tout ça parceque je me pose les mêmes questions et que je suis confronté au même problème : le manque de pureté autour de moi.

Bon, certes dis ainsi, on a l'impression que ça tourne à la prêtrise... mais c'est en effet un thème fondamental dans ma vie. Certes, l'esprit chevaleresque conduit souvent vers la glorification du sacrifice pour sa dame... autant qu'elle puisse encore être une dame.

Mais que faire lorsque celle-ci s'affiche en méduse, perverti par ses serpents, avec une peau d'écaille, et un regard pétrifiant ? Jusque là, j'avais toujours vu cette immobilisation comme un arrêt dans le temps, une manière de rompre le stress dans nos vies torrentielles... de nous figer devant la même image du bonheur...

Qu'en dire aujourd'hui ? la fixation touche autant la peau que le coeur et conduit inéluctablement vers la mort... une mort froide... sans gloire... sans combat... sans champ de bataille, sans même voir son ennemi. Juste elle. Ses armes. Contre moi. Et moi, sans armure, pour elle.

 

 

 


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