posté le 21-02-2006 à 23:45:51

MADE IN CHINA

Voici le début d'une suite de poèsie appartenant à ma meilleure amie, grand esprit et grand coeur devant l'éternel. Nous partageons le plus souvent les mêmes sensations et le même regard sur l'extérieur, c'est pourquoi je me permet de publier ces quelques souffles de vie, expression d'une sincérité et d'une spontanéité totalement en décalage avec les règles de notre monde...

MADE IN CHINA

 

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Les petites chinoises achètent,

Armées de leurs cartes millenium,

Les bijoux "made in china".

Dans la boutique francaise.

Les petites chnoises à Barcelone,

Marchent vite sur leurs chaussures italiennes,

Prennent des airs pincés derrière leurs grandes lunettes,

Loin de leur être naturel.

 

Les petites chnoises à barcelone

M'achètent avec leur carte Millenium

Des bijoux "Made in china",

Et moi je vends mon âme.

La Chine retourne à la Chine,

L'argent reste l'argent,

Le soleil s'en retourne à l'Ouest,

Ironie de l'instant.

La Chine retourne à la Chine,

Le faux reste faux,

Et moi je reste là.

J'ai froid.

 

Une amie très chère.

27/01/06

 
 


Commentaires

 

Peter Luccin  le 01-03-2006 à 12:41:05  #

C'est une magnifique esquisse.

 
 
posté le 20-02-2006 à 12:15:22

Dune part, d'autres partent.

Quand on est enfant, on se surprend à écrire quelque chose dans le sable. le bon sens nous fait dire qu'il aura disparu quelques années plus tard... Et si c'était faux ?

 

photo
 

J'ai écrit il y a peu

Dans le sable, vos yeux,

Ils m'ont tant regardé

que je les ai aimés.

 

Contre ma bouche,

En trois secondes, fît souche

Une auréole de poussière

Qui y trace nos frontières.

 

Mille grains y tissent

Le sable comme vos chants,

Vos cheveux en calice

Me recouvrent à présent.

 

Grains de mots,

Mots d'écrin

Récitent ce qu'il faut

 Pour notre lendemain.

 

Le Vent les dissimule

Nos passions se meuvent

En infini minuscule

Un seul espoir: qu'il pleuve.

 

Poison de méduse

Au dard encore trempé,

Ces lèvres refusent

De nous voir immergés.

 

Regard détourné

A mille lieu du désir,

Au milieu des tranchées

Joue donc de ta lyre...

 

Esquisse d'une vérité

Quand se croise nos bras,

C'est bien trop de rêver

Quand n'y germe qu'apparat.

 


Commentaires

 
 
 
posté le 19-02-2006 à 02:25:05

Rex Francorum

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En regardant la dernière fois un film sur Dagobert (celui avec Coluche), j'ai recueilli quelques phrases qui, replacées dans le contexte de l'époque, sonnent d'une manière assez spéciale...

 

Par exemple :

Lors de la fameuse scène où on voit la culotte de Dagobert à l'envers lorsqu'il arrive sur le trône, celui-ci répond à sa cour hilare : "Sachez que pour un Roi, l'envers vaut l'endroit... et vice versa".

Lorsqu'il se présente devant le pape Honorius 1er, et un concile de prélat, pour demander pénitence pour sa vie de débauche -alors que, au passage, il ne se sont jamais rencontré, cela reste un détail- Dagobert, interprété magistralement par Coluche, jouant le débauché peu soucieux de la situation, s'écrit en voyant le Pape :  "Désolé je vous avais pas reconnu, l'habit fait pas le moine alors encore moins le pape."

De même, un fait reste choquant dans le film : la primauté de la papauté sur les évèques de l'ensemble de l'Eglise romaine d'occident ne s'établissant que progressivement du IX au XI ème siècle... l'évèque de Rome sous Dagobert, c'est-à-dire au VII, n'avait qu'une prédominence d'honneur... et non de cette espèce de prosternation systématique qui entoure le Pape tout le long du film. 

Cependant, une phrase a retenu bien plus mon attention, car au delà de sa tournure amusante, elle représente bien l'idée du pouvoir pour Dagobert : "A quoi servirait le pouvoir si ce n'était pas pour en abuser." Or, ca n'a rien à voir avec la conception même du pouvoir dans le Moyen-âge. L'abus en lui-même n'est pas possible. Il y a toujours des élites, l'aristocratie pour vous rappeler qui vous êtes, pour vous rappeler vos limites et vos devoirs. Il faut être un chef guerrier, une autorité, et, bien sûr, avoir une légitmité de sang (descendant de Clovis). Après, ce que vous faîtes de votre vie... tout le monde en a cure, tant que vous faîtes repentance et que vous réalisez quelques dons aux évèques locaux, -exemple des peintures de la Basilique Saint-Denis pour Dagobert-, on est prêt à fermer les yeux et à comprendre.

 

Cette période de l'histoire de France est d'ailleurs assez mal comprise et mal percue. Si l'on prend par exemple la situation des femmes, bien peu savent combien celles-ci furent importante pour l'Europe entière lors de ces siècles. Bien peu savent encore que les femmes étaient considérées "inférieurs" seulement parcequ'elle ne pouvait participer à la guerre mais aucune autre idéologie n'en découlait. De cette sorte, et même si la loi salique était en vigueur, les reines mérovingiennes avaient beaucoup de pouvoirs et les femmes en elle-mêmes dans la société n'avaient une place plus réduites que celle des hommes.

Prenons le cas de Clothilde (femme de Clovis) qui influenca grandement la politique entière de son mari pour qu'il se convertisse au christianisme, lui et tout ses guerriers, Brunehaut (femme de Sigebert) qui instrumentalisa l'ensemble des affaires familiales des descendants de Clovis d'abord pour venger sa soeur Galswinthe puis pour préparer à sa descendance la part d'un immense royaume en Neustrie-Austrasie , Nanthilde (femme de Dagobert) qui tempera, par un caractère strict et pieux, les écarts répétés de son mari (c'est notamment la première femme qui réclama la "fidélité" à son mari au nom des principes de l'Eglise), Maria (fille de Stilicon) qui en devant la femme d'Honorius premier assura un calme relatif entre les populations romaines et vandales etc.

Dans tout les cas de figures, la femme est un élément central du monde mérovingien. Cependant, une phrase que j'ai trouvé amusante dans la bouche de Dagobert fait comprendre son peu d'égard pour leurs rôles historiques puisqu'il affirme à une demoiselle qui refusa ses avances ( pour la première fois de sa vie...)

"Nous allons nous retirer de manière à vous débarasser un petit peu, et puis nous reviendrons pour vous accabler encore davantage".

 

Pour terminer, il faut quand même dire un mot sur la fameuse culotte de Dagobert afin de rétablir la réalité historique. Il s'agit évidemment d'une grossière manipulation révolutionnaire... je ne vous apprendrais rien.

Par contre, cette manipulation part d'une certaine vérité. Dagobert était myope et volage. Il n'hésitait pas, avant un conseil royal, à se faire plaisir avec une courtisane de sa suite -pauvre Roi, avec toutes ses reponsabilités il faut bien se vider l'esprit- et de revenir immédiatement après afin de commencer à recevoir les dignitaires de son royaume. Hors, lors d'un de ces conseils, celui-ci se hata de remettre son pantalon et s'empressa de gagner son trône.... la rapidité, l'affolement, ses problèmes de vues l'ont amené devant sa cour avec la culotte mal mise... bref totalement défroquée... de là à dire si elle était à l'envers... il est fort possible que les révolutionnaires de 89 est un peu exagéré pour augmenté le ridicule de la situation.

 

Cependant Dagobert avait le sens de l'auto-dérision et cet évènement est passé ainsi avec la tradition de la cour à la population, de la population à l'histoire des troubadours, des troubadours aux révolutionnaires.

En effet s'il avait vraiment voulu que cela ne se sache pas, il y avait bien des moyens...

Ce sens de l'auto-dérision se retrouve à la fin de cette chanson, au moment où le Conseiller et confesseur du Roi, l'évèque Eloi, l'invitant à plus de modestie et de repentance. Celle-ci traduit cet évènement de cette facon :

 

Quand Dagobert mourut, le diable aussitôt accourut.

Le grand saint Éloi lui dit: ô mon roi!

Satan va passer; il faut vous confesser.

-Hélas ! lui dit le roi ,. ne pourrais-tu mourir pour moi ?

 


Commentaires

 
 
 
posté le 18-02-2006 à 17:05:59

34 bis

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 Cette porte a quelque chose de bizarre m'a-t-on dit. J'avoue ne pas avoir trouvé tout de suite... mais après beaucoup d'observation, j'ai remarqué que c'est une erreur importante... mais qui ne choque pas vraiment.

 

Cette porte contient donc une erreur de fabrication... et l'ingénieur, pour la petite histoire, s'en est apercu après l'avoir posé.

 


Commentaires

 

shadow  le 07-03-2006 à 10:43:04  #

Evidement, mais fallait le savoir que c'était une rose :}

thyrana  le 01-03-2006 à 17:16:29  #

Allez... ne laissons pas trop de suspens. Il s'agit seulement un problème de verrerie.
Après l'avoir posé, le maître d'oeuvre s'est rendu compte qu'il a monté le dessin de la rose (oui, c'est une rose..) du milieu à l'envers.

Peter Luccin  le 01-03-2006 à 12:55:12  #

Coupé Décalé?

laura  le 23-02-2006 à 00:10:05  #

La boite aux lettre est decalée?

shadow  le 22-02-2006 à 09:36:22  #

Qui se voit... Pas tant que ca quand meme!
A moins que ce soit la boite aux lettres qui soit mal placee. Sinon :}

thyrana  le 19-02-2006 à 01:23:10  #

BIIIIP... bien essayé, j'ai en effet, moi aussi pensé que ca avait un rapport quelconque avec la poignée... mais non ce n'est pas ça.

C'est quelque chose qui se voit quand même.

Nemo  le 18-02-2006 à 17:33:38  #

Serait-ce par hasard le fait que la poignée soit à l'opposé de la sonnerie ?
A part ça, je dois avouer ne pas trop voir.

 
 
posté le 17-02-2006 à 22:51:41

Fidèle héritier.

Voilà que se termine pour moi une longue et tenante semaine de travail sur mon sujet d'histoire contemporaine.

Je n'aurais jamais pensé terminé à temps surtout avec la masse de travail que j'avais prévu et accompli. Pourtant, non seulement j'ai pu trouver les articles qu'il me fallait, lire les sources du Général, me déplacer pour utiliser le SHAT, recueillir le témoignage d'un ami à moi qui a réalisé plusieurs études notamment sur la Seconde Guerre Mondiale, trouver trois rapports d'instuctions sur l'emploi des armes blindés pendant l'Entre-deux-guerre et... rédiger l'ensemble de mes analyses.

Le résultat fît 5 copies doubles, un plan en trois parties avec quatre sous parties, 20 pages, plus la bibliographie.

Le prof était ravi.

 photo

J'ai tout de même dû passer à l'oral, chose qui n'était pas prévu, puisque j'avais tout rédigé. Je pensais qu'il me fallait juste présenter mon travail... comme il était prévu, 5 minutes... J'ai tenu 30 minutes dans un oral d'un type assez spécial.

J'avais l'impression d'être incollable. Alors que, bien sûr, je l'étais aisément... mais pour le coup, je n'ai pas été collé, et, du reste, j'ai même appris des choses au prof.

 

Je suis satisfait en fait de ce travail car au delà du sujet, j'avais un projet  personnel : celui de comprendre qu'elle était ce personnage mythifié de l'Après-guerre, mais.. avant la guerre. C'est-à-dire, possédait-il déjà en lui les germes de sa grandeur avant la guerre. Cela permet également de mener tout une reflexion sur la défaite de 1940 et les rumeurs qui circulent, ainsi que sur ce qu'on nous apprend à l'école.

 

La France a perdu la guerre à cause de ces officiers dépassés, de son matériel suranné, de sa trop grande confiance en la ligne maginot...

Les seules grandes victoires menées pendant cette campagne de France sont celles menées par De Gaulle.

Les chars allemands étaient invincible et l'ensemble de l'Europe ne possédait encore que des techniques de cavalerie digne de 1914-1918. 

 

Voilà en grande partie ce qui est entendu dans la défaite de 1940. Hors, quand on étudie la conception militaire du colonel De gaulle, le problème de la défaite ne se trouve pas vraiment là.

 

D'abord sur la pologne, on se moque d'eux en pensant qu'ils ont chargé héroïquement contre les panzers... certes. Cependant, on oublit qu'il s'est trouvé également des charges de cavalerie glorieuse en France contre l'avancée des panzers dans les campagnes reculées de Champagne et on a reproduit cela lors de certaines actes de résistances en 1944. le problème n'est pas d'utiliser des armes inadaptés mais des tactiques désuées ou qui se complétent avec celle de l'adversaire.

 

Ensuite concernant le matériel francais. Ne faisons pas cocorico, mais le développeur des unités de chars restent Jean Baptiste Estienne, inspecteur général de l'artillerie d'Assaut (nom donné à l'arme blindé en 1917), pour qui De Gaulle avait beaucoup d'admiration. Il s'en inspirera pour construire ses théories. De même, son homologue allemand, Heinz Guderian. Les développeurs industrielles, Schneider, Renault et les autres ont intensifié leurs travaux en 37-40 pour produire des chars de toute beauté, deux fois plus puissants que les panzers, avec un blindage également deux fois plus important... cependant ils étaient adapté, et c'est là pour où l'intervention de la réféence à 14-18 est pertinente,  pour une guerre de tranchée dans laquelle le char a pour but d'accompagner l'infanterie et de briser les barbelés et de franchir les fossés. N'oublions pas Fuller et Liddell Hart, deux grands observateurs du fait blindé et premiers utilisateurs de l'Arme sur le champs de bataille dès 1915 pour Fuller (un personnage remarquable, totalement mystique et paranoïaque du reste, je ferais sûrement un autre topic la dessus).

 

Le problème s'éclaire un peu plus : une utilisation inadaptée, une production trop tardif, des adversaires qui ne restent pas au même endroit très longtemps... Les tentatives de De gaulle pour prévenir cette débacle auprès des politiciens socialistes de l'époque (obnubilés par l'idéal de pacifisme et de la terreur de 14-18) se concluent toutes par des échecs retentissants avant 1940.... en Allemagne, Guderian obtient, lui, l'appui d'Adolf Hitler dès 1933.

 

De Gaulle, malgrè ce que l'on peut dire, n'a pas réellement obtenu de victoires particulières sur le terrain. Dans la bataille de Montcornet, le 14 mai 1940, il comprit par exemple, combien il s'était trompé sur l'utilisation de l'aviation. Lui-même la voyait comme un outil de reconnaissance efficace, un oeil de l'armée de terre. Les Allemands insistèrent sur l'aviation dîtes d'assaut et notamment les chasseurs-bombardiers Stukas. De plus, lorsqu'on parle de victoire, il faut quand même s'attarder un peu sur ces deux batailles : l'une où la 4 ème DCR n'arrive pas à reprendre un petit bourg mal défendu nommé Crécy-sur-Serre (en plus, il se perdent en cours de route, croyant voir Montcornet, il se font surprendre par des flags à La-Ville-sur-Bois, lun des nombreux villages dont je ne connaissais pas, et eux non plus d'ailleurs, l'existance et perdent quelques chars enfin bref...) mais le but initial étant juste de retardé l'adversaire une journée pour permettre à la 6ème armée du général Touchon de se reconstituer, quand on sait ce qu'ils avait devant eux (trois divisions blindés), il faut se dire que De gaulle est arrivé non seulement à retarder l'ennemi mais il est aussi arrivé à se replier avec sa Division. C'est dans ce repli d'ailleurs, qu'il comprend l'importance de l'aviation qui pillona ses chars pendant près d'une heure.

 

La bataille d'Abbeville, le 28 mai 1940 quant à elle, épuise plus la 4ème DC qu'elle n'arrive à prendre le Mont Caubert, objectif principal. Malgrè l'avancée fulgurante des troupes françaises couvertes par des chasseurs anglais et français, a permis de réduire les forces de l'artillerie allemande jusqu'au 1/3 des effectifs... fidèles à ses idées, De gaulle souhaite poursuivre l'offensive coût que coût, mais le général en chef des forces blindés, conscient des pertes catastrophiques des premiers assauts, ne le suit pas et le somme de se replier.

Il est vrai que, les chiffres avancées par le SHAT lors de cette bataille sont impressionnants : le 31 mai, la 4ème DC était réduite à une vingtaine de char B ou Somua, restant 302 hommes dans le 4ème bataillon de chasseurs et 1089 dans la 22ème RIC. Alors, était-ce un De gaulle suicidaire ou un De gaulle déjà empreint d'un héroïsme glorieux que seul son amour du devoir pouvait égaler ?  

Il semble toutefois que, hormis ces bévus, De Gaulle avait déjà beaucoup de l'homme du 18 juin avant même le début de la guerre et les seules erreurs à son actif furent rectifiées par lui-même dès l'après-guerre. Les critiques réalisées à son égard dans Réplique à l'Amiral de Gaulle qui placent le fils de Gaulle en falsificateur des données historiques, même si je ne me penche ici que sur l'aspect purement militaire discuté par Jean-Robert Gorce, sont un peu rapides et faciles. Le manque de nuances casse le ton de l'analyse historique (et pour un ouvrage réalisé par 9 historiens combinés... c'est embêtant) et dévoile presque une volontée publicitaire de casser systématiquement le mythe de De Gaulle pour faire vendre, pour créer une rupture dans l'historiographie... on nous enseigne qu'en France, c'est l'historien qui fait l'identité nationale, je ne vois pas à quoi servent ces neuf-ci si c'est pour la détruire.  

D'autant qu'ils ont, pour la plupart, peu chercher à comprendre le personnage, sa pensée et son oeuvre. De Gaulle, mégalo ? utopiste ? nombriliste ? "faux prophète" ? Peut être, s'il convient à certain de le prouver. Personnellement, j'ai envie de dire, heureusement car sans tout cela, il n'aurait pas sauver et la France, et les Français.

 

Car, reprenant un pari réalisé par un de mes confrères belges, "Et si Rome n'avait pas été prise par les barbares ?", je serais bien en peine de savoir ce qui serait arrivé de la France sans l'action du Général de Gaulle en posant la question suivante : "Et si le Colonel de gaulle était tombé dans la Bataille de France ?"

La France n'aurait sans doute pas été convié aux accords de capitulation avec l'Allemagne, se serait retrouvés au ban de l'ONU et de l'OTAN comme les puissances européennes de second ordre (Danemark, Espagne, Portugal, Belgique etc..), la construction européenne elle-même n'aurait pas pris le même chemin, ni la même vitesse. La France se serait retrouvée sous une tutelle certaine des alliés, avec un gouvernement composé par quelques anciens politiciens de la III République, sous le regard permanent des Etats-Unis et de l'Angleterre. Que dire même de la guerre d'Algérie, de la création de la Vème République, de sa position face aux Etats-Unis dans la guerre froide, de son idée "d'Indépendance Francaise" etc.

 

photo Que dire encore du rapprochement franco-quebecois, nos cousins de toujours, sans lui. Sa fameuse phrase : "Vive Montréal, Vive le Quebec... Vive le Quebec Libre !" qui fît s'insurger les anglo-saxons et qui ravi les francophones rappella en un instant l'origine et le lien d'honneur qui soutendront à toujours les francais et les quebecois. En un instant, c'était Cartier, Champlain, Maisonneuve, Frontenac et Talon qui surgissait de la honte de l'ancien empire francais pour résister, une fois de plus, contre un nouvel envahisseur.

Son discours contenait d'autres clins d'œil particulièrement odieux pour les anglo-saxons : « Mais après tout, on se sent chez soi, ici », « Je vais vous confier un petit secret que vous ne répéterez à personne : sur mon chemin, j'ai vu une atmosphère qui m'a rappelé celle de la Libération », mais de Gaulle, homme de caractère et d'histoire, sait affirmer son rôle, au delà même de sa mission d'origine qui était un simple visible d'Etat.

Et il aura une phrase de conclusion à un journaliste anglo-saxon qui lui parlera de scandale diplomatique et mentionnera les demandes d'excuses du lord gouverneur d'Ottawa : "Allons, allons, pour eux aussi, il faut que la France soit la France !"  

 

Non, De gaulle est un des personnages qui a contribué par envie et par honneur à son idée de la France qu'il résume comme la mère nourricière des civilisations qui a toujours eu la première place et qui n'est à sa place que quand elle tient le premier rang (en substance, je ne retrouve plus la phrase exact).

Pour l'affaire du Quebec, comme pour l'ensemble de son action politique, il confiera ceci : "Ce que j'ai fait, je devais le faire".

 


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