posté le 04-05-2006 à 10:28:16

Lesse-Crime.

Cela faisait longtemps que je voulais me lancer mais je ne sais jamais où commencer.

  

Il est des instants dont on ne peut oublier jusqu'à l'odeur.

Il est des mots qui ne meurent jamais et des phrases qui ne cesseront d'être prononcé.

  

Beaucoup pensent que l'enfer est sur terre. Certains pensent que nous devrions profiter du paradis terrestre. Quelques uns voient en la vie terrestre un purgatoire, un passage conditionnel vers une vie d'absolue, le bonheur ou le malheur. Et tout ceci n'est que mythologie des temps nouveaux, sentiments secrets dont il faut se préserver de la face de notre monde rationnel, de peur d'être raillé...

  

"On a évolué !" pensons-nous... pourtant le sentiment d'un homme médiéval craintif à l'approche du jugement dernier de l'an mil n'est pas si éloigné que le sentiment, certes moins intense, du fameux bug de l'an 2OOO, voire de notre foi nouvelle dans les nouveaux prédicateurs en cette période. Je ne fournirais aucun exemple particulier mais souvenons-nous du nombre absolument formidables d'inepties que nous avons pu entendre... 

 

Paradis et enfer se conjugent dans le même espace, sur la même surface, dans les mêmes secondes de nos vies, ils fusionnent dans une telle harmonie qu'ils disparaissent à la surface des secondes à la manière d'une goutte de pluie qui n'a nulle origine et nulle destination, qui nait seule et meurt seule, dans l'oubli général.

 

 Certains se disent en général heureux, d'autres préferent se dirent malheureux, voire dépressifs, d'autres ne se posent même plus la question.

Pour ma part, j'ai toujours remercié la vie. J'ai toujours cherché l'aspect positif de ma situation même quand ce ne fût pas d'une évidence folle... Je me considère heureux, gâté, comblé... mais à quel prix.

 

 Charon exigea une place dans mon esprit pour faire demi-tour. Il l'obtint.

  

Il est des souvenirs qui ne peuvent s'éteindre.

On abat le spectre d'une pensée sournoise et c'est l'hydre qui vous fait face, on pourfend l'hydre, c'est gorgone, elle s'étouffe et voilà Cerbère... Ils renaissent et rejaillissent à la faveur d'une phrase anodine, d'un bruit, d'un son, d'une odeur, d'un nom, d'une colère, d'une image, d'un rire, d'un cri... Et c'est la horde silencieuse qui refait surface attendant, docile, le moment de la faille.

Ce moment où, dans ma marche quotidienne, les milles cicatrices qui étreignent mon corps bouillonnent de douleur et d'effroi... Elles renaissent elles-aussi, surpassant ses soins, déchirant ses coutures, refutant ses efforts, précisant ses plaies, redessinant son dessein... Et de mille chacune enfantent des millions et des millions naîtront les milliards... pour que mon bonheur n'oublit jamais son ombre, que chaque chambre de mon apaisement se souvienne du cimetierre qui repose dans les bas fonds, pour qu' "Ici gissent" son nom, ou le mien...

Voilà la vie et son cortège de maux inutiles sauf peut être, certains le disent, pour "avancer"... avancer et abattre les épreuves... avancer et combattre, souvent... se débattre et s'enfoncer... finalement...

  

Or, on ne peut combattre ce qu'on ne saisit pas. On ne saisit pas si on s'efforce d'oublier. On ne vivra que si on oublit.

  

Le sage, pour ceux qui l'ont connu avant sa mort prématurée, m'aurait sûrement conseillé de parler, d'éliminer, d'exorciser... mais à qui mon bon ? à qui ?

Ma famille ? pour enfoncer encore un peu plus le couteau et noircir ce qui n'est déjà que peu éclairé... Dieu sait combien elle a essayé de me conforter... mais elle ne comprendra pas, et même si elle comprenait, elle ne pourrait rien de plus que de participer à ma haine en la détournant, en la déformant.

Mes amis ? alors que je n'arrive pas moi même à définir mon mal, à l'interpréter et le formuler...? ils ne percevront que des mots, des mots mal choisis, limités, résignés par mon handicap à transmettre ce qui m'habite.

Ma douce ? sa vision des évênements est vérité et la mienne est tronquée... Elle a réussi à me convaincre d'une vision que je ne ressent pas.  Pour elle, c'est bouclé, pour moi, c'est bâclé. Pourtant, Je lui suis tellement reconnaissant de ces efforts, de son amour et de sa patience mais j'ai souvent la sensation d'être seul à parler; avec un petit écho.

Il me reste l'écriture. J'y purge mes peines, vieux sage, et te rend hommage ainsi. Peut être ces rêves finiront-ils par changer d'objet, enfin... peut être mes flashes me rappelleront-ils quelques moments joyeux, peut être disparaîtra l'amertume.

  

Je ne sais même plus à qui en vouloir... à une personne ? à l'ensemble ? à moi ? d'avoir été si confiant envers des règles, des valeurs que je croyais pour tous indestructibles, que je placais comme fondement même de l'humanité ? De n'avoir pas compris où je tombais... de n'avoir saisi quel l'objet du destin je devenais... d'avoir pris des illusions de gamins pour la réalité souveraine.

  

J'ai cru être Tristan et me réveilla Roi, quand je me pensais Figaro, mon célèbre titre me revint en pleine face et j'étais le Comte dans toute son humiliation, j'étais le chevalier qui ne peut se retourner tellement son armure est lourde de préjugé, de confiance et d'illusion... j'ai cru suivre la voie de Méliador pour son Hermondine et je traversais celle de Mme de Montespan, de La Fayette, de Beauharnais, jonché d'intrigue et de surpercherie, de plaisirs égoïstes, de passions passagères. Une piteuse scène de théatre du "mari dans le placard" sans placard, sans mari, sans théatre.

  

J'ai combattu en espagnol pour Grenade et je suis mort en franc à Ronceveaux.

  

Le temps et le bonheur de vivre avec le joyaux de mes jours feront certainement disparaitre les sensations et les sentiments les plus violents qui m'envahissent de temps à autres comme le vent d'automne emporte les feuilles mortes (le premier qui dit : "quelle comparaison originalle !" je lui en fous une.) à la surface de l'arbre malade mais les images elles... ont des racines, je le crains, qui prennent leurs sources dans des profondeurs insoupconnables.

  

Tout cela en était -est- le prix. Le prix d'un autre passage, d'un apprentissage, celui qui m'a fait définitivement quitté le monde de l'enfance.  Aujourd'hui, je n'ai de ces valeurs, de cette vision du monde et des personnes, plus que le marbre où elles étaient inscrites. Devrais-je y croire encore ? J'en ai encore envie... je fais encore semblant... mais la horde, toujours la même, me rappelle à son bon souvenir... et il me faut encore choisir, combattre seul contre tous ou me laissait bouffer par le dégoût, la fatalité, le passé... 

 


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posté le 03-05-2006 à 11:12:49

l'Elfik.

Un endroit qui fait peur avec des lumières de l'enfer de partout, des gros monsieurs en noirs qui t'accueillent en entrant avec un regard qui fait penser que tu es proche d'un rat, voire d'un ver (mais luisant avec les lumières), et puis ensuite tu arrives dans le fond du bar en pensant que tu vas rencontrer des damnés en cuir noir alors que tu entends à la table à coté des propos super philisophiques et surtout profondemment feminin (non ce n'est pas forcément antinomyque)" sur le fait de trouver un mec qui te cherche et que tu attends parceque tu comprends etc..."  enfin bref...

 

Le bar qui te balance l'ensemble des préjugés sur le monde hardcore en une demi-seconde et qui te les retire dans la demi-seconde d'après lorsque, en lisant la carte, juste à coté des elexirs éloquants - Semence de Satan, Breuvage de l'Elfe, Dernier Soupir - tu peux trouver du Perrier.

 

Bon, sérieusement.

Ambiance : Génial.

Boisson : pas terrible mais ce doit être la fraise.

Décor : Génial.

Mec au bar : Gentil (il paraît).

Prix : Pas gratuit quand même.

 

Si on reprend du début, la devanture ressemble à des portes à hangar, le bar est petit, avec des peintures d'elfes sur tout les murs, des lumières rouges et jaunes qui clignotent tout le temps, même sur les verres (concepts amusants d'ailleurs : comment avoir une crise d'epilepsie en quelques minutes) et des bancs digne des motels américains de 1960.

La population est jeune et normal ou vieille et bizarre mais chacun restant dans son coin... elle reste charmante.

Ah ! j'allais oublier... la musique... hurlante, déchirante, cassant les oreilles, fortement désagréable, mais avouons tout de même une chose : avec ce genre d'ambiance et de boisson, j'aurais mal vu la cinquième de Bach pour casserole en ré mineur... donc après un verre, on commence à apprécier l'aspect "trash et incompréhensible" de la chose... et puis les petits blancs au milieu de chaque partition nous rappelle combien le silence est précieux dans ce bas-monde.

Je ne savais pas que les elfes étaient autant liés à Satan... mais au fond, vu combien je les porte en mon coeur, je m'en doutais un peu... 

 


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laoura de+barcelona  le 08-05-2006 à 23:26:17  #

Ah autre chose: je l'ai toujours su tu vas finir métalleux.
tu veux t'amuser vraiment? Mai vraiment à te pisser dessus??? Vas voir là
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&riendid=21057883
tu découvriras notre cher ami maisonneve en bas de la page et t pourras même l'entendre chanter..; oui oui.
Je te préviens c'est GRAND

laoura de barcelona  le 08-05-2006 à 23:20:59  #

NOOOONN!!!
Toi? A l'elfique!!! Même dans ma période la plus dark j'osais pas y aller!!!
Ah non, je m'éclate à lire ton blog...Mais ça faisait un bail que j'avais pas de nouvelles...
Bisous mon chéri!!

 
 
posté le 02-05-2006 à 01:07:44

Fête aux imbéciles...

Premier message en cette palpitante rentrée qui promet de nous irriter tous et toutes. Que dire... le sentiment si complexe de l'angoisse devient anodin devant le resserrement soudain qui provient de mon estomac.

Demain, enfin, je revois les profs, les classes blanches avec (ou sans, faudra voir le niveau de nettoyage) quelques tags, les horaires décalés, les journées pleines, les journées vides... je me prends tout ca en pleine poire dans un silence infernal... fini les journées classiques où on sait que hier ressemble à demain, fini les petits plats qui me filaient mal au dos et à la tête pendant six heures (mais qui me rendaient fier d'avoir triomphé du fouet !), fini le temps perdu...

 

Demain, tout recommence... pour deux mois.

 

Deux mois d'acharnement intellectuel autour d'un même programme alors même que le temps imparti s'est rétrécit... est-ce normal ? oui - non... chacun trouvera ses arguments... oui ! dira le conservateur, si les étudiants se mettent eux-mêmes les batons dans les roues, ce n'est pas au programme de s'adapter à leur petit "coup de gueule" de jeunesse désoeuvrée (et désoeuvrante)... non ! dira le libéral, l'expression de la jeunesse est vitale pour une société, nouis devrions plutôt adapter cette société pour les aider à s'exprimer sans que cela n'entache leur progression professionnelle..

 

Pour ma part je constate, sans plus : des cours multipliés donnant des semaines surchargées, des examens dans les cours, des contrôles continus, les étudiants travaillant à côté obligés de repasser en septembre -faute de temps-, des facultés dévastées, une bibliothèque qui a réouvert au début du mois seulement... et un gouvernement qui a réussit à faire passer sa loi... en gardant la tête sur ses épaules avec l'emploi du terme de "remplacement" pour un article qui n'était pas vraiment, lorsqu'on la lit en entier, le centre de la polémique sur la Loi sur l'égalité des chances. 

 

Alors, ami étudiant, devant le déplorable spectacle qui fût celui de vôtre débacle, je me garderais bien si j'étais vous de parler, comme je l'ai entendu de tout côté, de VICTOIRE car il n'est question ici que d'une seule défaite : celle de l'homme, à tout âge, en tout temps, à toute occasion, et il n'y a pas besoin de loi pour cela, il a encore fait preuve de son insuffisance.

 

En ce jour de la Fête du travail... triste spectacle... rappelons-nous de ces jours non comme un mouvement étudiant mais comme les jours où j'aurais crier "CONNARD" (sans trop le vouloir d'ailleurs) et où j'aurais pu, si je n'étais pas en galante compagnie (remarquez que j'aurais pu faire ce que je voulais, elle était toujours de dos) éclater la tête du mec devant moi (je me serais fait très certainement démolir du reste) juste parcequ'il avait le toupé de critiquer le système républicain en France... C'est là où j'ai compris que devant un étudiant, c'est plus sa logique et sa manière de penser que j'aborre plutôt que les idées qu'il défend où moment où je lui parle...

 

Moi... défendre la République... M'auront vraiment tout fait faire...

 


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posté le 14-04-2006 à 11:33:44

Blondes abondent.

Pour ceux encore qui me prenait pour quelqu'un de fin, de sain, voire de saint (en cette matière en tout cas), voici que j'ai fait une découverte assez gigantesque : les blondes vivent dans la mer mais certains soldats des poissons, rois du cabottage et de l'activité maritime ont découvert, au grand damne de ces princesses, le secret pour les dénicher.

 

Sirène.

 

 

(Voix de Michèle Denisot) Désolé...

 


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posté le 13-04-2006 à 18:35:31

Alcool sans poèsie.

En ces instants où il est de bon augure de parler d'alcool, je suis tombé, lors de profondes recherches sur de nouvelles images délirantes à vous présenter, sur des blagues québécoises portant sur "l'absorption abusif d'alcool dans les situations anodines de la vie quotidienne". Le problème de ses blagues, c'est qu'elles sont assez visuelles. Elles ne pourront être perçues que si nos lecteurs se rappellent quelques délires glorieux où la rencontre entre le souvenir de cet état et l'analyse postérieur de la situation d'alors. Cela fera alors émerger en nous parfois de la fierté, ce qui est stupide (à mon avis), souvent du malaise, quelquefois de l'étonnement mais indubitablement... du rire, tout simplement. 

 

La québécoise en question a formée sa blague en plusieurs parties de manière montrer dans une première partie une sensation ou une situation qui survient, Hop ! d'une manière impromptue, dans un deuxième temps, l'origine ou la génèse de cette bévue et enfin, dans un immense élan confraternel de générosité qui reste tout à son honneur, la solution qu'il faut adopté absolument afin que tout bon bourré puisse conserver un minimum d'élégance. (l'exemple de la bière est applicable à toutes sortes d'autres alcool)

 

En effet, admettons, messieurs, mesdames, le bourré n'est pas beau, certes, mais, au moins, il peut rester classe.

 

Alcool sans poèsie.

 

1er problème :Vous vous retrouvez avec les pieds froids et mouillés.
L'erreur : Verre qui est tenu à un angle inexact.
La solution : Tournez le verre afin que le coté ouvert pointe vers le plafond.

2ème problème :Vous vous trouvez avec les pieds chauds et mouillés.
L'erreur : Mauvais contrôle de la vessie.
La solution : Placez-vous à côté du chien le plus proche et blâmez-le.

3ème problème :La Bière est exceptionnellement pâle et insipide.
L'erreur : : Le verre est vide.
La solution : Persuadez quelqu'un de vous payer une autre bière.

4ème problème : Le mur d'en face est couvert avec les lumières fluorescentes.
L'erreur : Vous êtes tombé sur le dos.
La solution : Faites-vous attacher au bar.

5ème problème : Votre bouche contient des mégots.
L'erreur : Vous êtes tombé vers l'avant.
La solution : Voir intervention précédente

6ème problème : La bière est insipide et le devant de votre chemise est mouillée.
L'erreur : La bouche n'est pas ouverte ou le verre est appliqué à la mauvaise partie du visage.
La solution : Retirez-vous au toilette et pratiquez devant un mirroir.

7ème problème : Le sol est flou.
L'erreur : Vous regardez à travers le fond d'un verre vide.
La solution : Persuadez quelqu'un de vous payer une autre bière.

8ème problème : Le sol se déplace.
L'erreur : Vous êtes transporté vers l'extérieur.
La solution : Demandez si vous êtes emmené à un autre bar

9ème problème : La pièce paraît exceptionnellement sombre.
L'erreur : Le bar est fermé.
La solution : Confirmez votre adresse avec le barman.

10ème problème : Le taxi prend soudainement un aspect coloré et a une drôle de texture.
L'erreur : La consommation de bière a dépassé vos limites personnelles.
La solution : Couvrir la bouche

11ème problème : Tout le monde vous regarde et sourit.
L'erreur : Vous dansez sur la table.
La solution : Tombez sur quelqu'un qui a l'air confortable.

12ème problème : Les mains font mal, le nez fait mal et l'esprit est exceptionnellement clair.
L'erreur : Vous êtes dans une bagarre.
La solution : Excusez-vous à tout le monde que vous voyez, au cas où c'était eux.  

13ème problème : Vous ne reconnaissez personne et ne reconnaissez pas la pièce dans laquelle vous êtes.
L'erreur : Vous êtes au mauvais party.
La solution : Vérifiez si la bière est gratuite.

14ème problème : Vous chantez et ça sonne faux.
L'erreur : La bière est trop faible
La solution : Buvez de la bière jusqu'à ce que votre voix s'améliore.

 

Ho, admettons-le, nous blâmons ces merveilleux breuvages qui, lorsqu'ils sont justement dosés, nous permettent d'oublier maints problèmes quotidiens, mais hâtons-nous de rectifier le tire ! l'état d'ébriété n'est pas une mauvaise chose lorsqu'on est en bonne compagnie, en toute circonstence, et que l'on a un but (se détendre, rigoler, être bien, etc) mais il faut savoir conserver une certaine dignité, et pour cela, il est absolument nécessaire de connaître son corps.

On ne boit pas pour être saoul.

On est saoul parcequ'on a bu ... Trop.

Et il est de bon ton de savoir dans quelle condition nous pouvons nous offrir à ce spectacle... doit-on l'offrir ? peut-on l'offrir ? Oui, assurément.

Mais alors, il faut se rendre compte de l'offrande, se rendre compte qu'une personne qui se laisse ainsi aller à la détente publique est une personne épanouie, consciente de ces limites, heureuse, sereine.... et j'irais même jusqu'à dire confiante.

 

Je sais, il est rare l'homme qui disserte sur cela... surtout lorsqu'il est sobre.

 


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